Notre île, un peu d'histoire...

L’île d’Houat (du breton : le canard) et l’île d’Hœdic forment, avec les nombreux îlots qui les entourent, le prolongement de la presqu’île de Quiberon, témoin d’un continent aujourd’hui disparu.

Ceci explique qu’elle ait été peuplée dès l’époque néolithique. On y trouve également des vestiges de civilisation mégalithique et gallo-romaine. La légende veut que Saint-Gildas y établisse son ermitage au VIe siècle. Plus tard encore, Houat et Hœdic eurent à se défendre des attaques hollandaises et anglaises. Les deux îles subirent l’occupation de l’Angleterre jusqu’en 1763.

Ancienne dépendance de la commune du Palais de Belle-Île-en-Mer, Houat n’est devenue autonome qu’en 1893.

Pendant longtemps, le recteur d’Houat cumula les fonctions de maire, syndic des gens de mer, agent des douanes, directeur de la poste, juge de paix et percepteur. L’ensemble des règlements en vigueur sur l’île était réuni en une « Charte » composée de 32 articles et qui définissait les principaux devoirs de la vie communautaire.

C’est seulement le 4 novembre 1963 que l’électricité arriva à Houat introduisant confort, télévision, ouverture sur le monde extérieur, mais aussi la disparition des veillées. Cette électrification permit de résoudre en partie le problème crucial de l’approvisionnement en eau potable par la création d’une usine de dessalement de l’eau de mer. Cependant, l’eau demeure une denrée rare et chère, donc à économiser.

... Et de géographie

Longue de 4 km et large de 1,5 km en son maximum, protégée des vents du sud et de suroît par Belle Ile, Houat se présente comme un plateau couvert de landes entrecoupé de quelques vallons peu profonds et qui se termine par un village en aplomb d’un petit port animé.

© Xavier Dubois